Dans la ville de Toulonne, les officines et la collectivité ont lancé un nouveau dispositif qui ouvre une nouvelle méthode de travail. L’endroit étant dominé par le secteur rural, où les habitants sont généralement éloignés de la pharmacie la plus proche, une petite flotte de drones a été mise en place pour livrer des médicaments à domicile. #IlsAlaSolution

Ce jour-là, au cœur de la campagne du Sud Gironde, un drone se pose en douceur sur un endroit précis de la campagne à une heure précise. Laissez-y un paquet où se trouvent certains médicaments génériques tels que des pilules de vitamine C, du paracétamol et des antibiotiques. Le citoyen qui reçoit ce colis a déjà été informé à l’avance du moment et de l’endroit où il doit récupérer le colis, et de le confirmer lorsqu’il le fera.

Ce sont tous des avantages avec les drones

Après ce merveilleux système de distribution, le pharmacien de Toulenne contrôle sereinement tout depuis sa pharmacie. Ses déclarations parlent de la grandeur de cette méthode : « Les livraisons en voiture prennent beaucoup de temps. Il est très courant de recevoir des commandes pendant les heures de plus grande circulation et d’embouteillages, ce qui n’est plus un problème avec les drones. »

Et c’est ça, le drone parcourt un kilomètre en à peine une minute. Les habitants de la campagne sont ravis de ce système, puisqu’ils appellent la pharmacie pour passer commande, payer en ligne et recevoir le colis en 30 minutes ou une heure tout au plus. Rapide, simple et sans déplacement.

Livraison de les drones a toutes les zones rurales en 2023

Pour l’instant, ce système de distribution est une expérimentation qui a déjà été menée dans les Hauts-de-France. L’objectif est d’apporter des solutions aux populations vivant dans des déserts médicaux ou pharmaceutiques. Une start-up parisienne est à l’origine de ce drone de livraison de médicaments. L’appareil est équipé d’une boîte noire, de capteurs et même d’un parachute. La sécurité doit être maximale.

De la société de technologie, ils ont déclaré que « Les différentes trajectoires de vol seront analysées pour se concentrer sur deux paramètres en particulier. Le premier est au-dessus de ce que nous volons, soulignant que le vol urbain est totalement interdit. En revanche, nous nous allons pour s’assurer que, dans tous les cas, on survole des zones à faible densité de population ». Jean-Philippe Bonhomme, le directeur de la recherche et du développement de HDrones, s’est montré très optimiste quant à la solidité de ce projet et a tenu à remercier le ministère et la agences de vol pour le bon accueil et l’aide qu’elles vous réservent.

La période d’essai se terminera dans un an. Si tout se passe bien et avec de si bons augures, ce système de délivrance de médicaments aériens commencera à se développer en 2023.